AutoSoP
Rédigé par Jérôme OLIVE - 26 mars 2012
La somnolence diurne excessive est responsable de 20% des accidents et 2/3 des accidents de poids lourds sur autoroute.
Depuis la publication au journal officiel de l’arrêté du 28 décembre 2005, l’aptitude à la conduite automobile des conducteurs souffrant de maladies du sommeil induisant une somnolence doit être évaluée par un Test électro-encéphalographique de Maintien de l’Eveil (TME).
Ce test a montré une bonne prédictibilité du handicap à la conduite simulée chez des patients somnolents souffrant du syndrome d’apnées obstructives du sommeil mais il n’existe aucune étude chez les malades somnolents souffrant de pathologies neurologiques (narcolepsie, hypersomnie, encéphalopathie hépatique) prouvant le caractère prédictif de la mesure du TME vis-à-vis de l’aptitude à la conduite réelle et simulée.
De plus, l’impact de traitements éveillants sur les latences d’endormissement au TME a été démontré mais on ignore l’efficacité de ces drogues sur la conduite réelle et/ou simulée. Il en est de même du traitement des encéphalopathies hépatiques par le lactulose. L’absence de connaissance dans le domaine thérapeutique est un handicap majeur dans l’évaluation de l’aptitude des patients somnolents traités par médicaments éveillants.
L’objectif principal du projet est donc d’apprécier l’efficacité du Test de Maintien de l’Eveil (TME) pour prédire l’aptitude à la conduite automobile réelle et simulée chez des malades présentant des pathologies de l’éveil (narcolepsie, hypersomnie ou encéphalopathie hépatique) traités ou non traités.
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