L’équipe addiction de SANPSY a contribué à l’évaluation de l’expérimentation française des salles de consommation à moindre risque (SCMR) qui a été rendue publique la semaine dernière (étude COSINUS). Un total de 665 usagers de substances par injection ont été suivis pendant 1 an à Paris et Strasbourg (villes avec SCMR) mais aussi Marseille et Bordeaux (villes sans SCMR).

Les personnes ayant fréquenté régulièrement les SCMR ont été comparées à celles qui ne les ont pas ou peu fréquentées. L’exposition à la SCMR a eu de nombreux effets positifs sur les usagers. Elle a permis de réduire de manière importante un certain nombre de risques liés à l’injection et notamment les pratiques à risque de transmission du VIH-VHC, les abcès, les overdoses non fatales, les passages aux urgences, l’injection dans l’espace public et les délits.

Les conclusions scientifiques du rapport sont un encouragement pour l’ouverture de nouvelles SCMR, mais aussi pour l’aménagement d’espace de consommation à moindre risque au sein des CAARUD ainsi que des CSAPA pour les personnes ayant le profil des participants de l’étude COSINUS.

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